Comment réussir la transformation numérique des PME ?
Le constat est sans appel : seuls 11 % des TPE/PME françaises de moins de 50 collaborateurs sont équipées en outils digitaux de productivité, soit deux fois moins que les PME européennes selon le dernier rapport Deloitte paru en décembre 2017.
Le gain potentiel est conséquent : jusqu’à 1,5 million de consommateurs domestiques supplémentaires en prenant le virage du numérique : jusqu’à 1,5 million de consommateurs domestiques supplémentaires en prenant le virage du numérique (Étude Deloitte sur l’économie numérique – décembre 2016). Pourquoi un tel retard ? Parce que de trop nombreuses PME ne savent ni comment faire ni par où commencer. Il existe néanmoins quelques bonnes pratiques pour y remédier sans un investissement financier lourd.
1er facteur de succès : initier le processus au niveau de la direction générale. Le PDG doit devenir lui-même full digital ! Comment ? En acceptant de sortir de sa zone de confort et en se formant aux nouveaux outils. La transformation numérique doit être engagée par le dirigeant, véritable moteur de disruption au sein de l’entreprise. Ensuite, des réunions internes régulières permettront de faire évoluer progressivement l’ensemble des postes vers le digital : direction commerciale, marketing, communication, achats, relation client, DRH… Une PME doit penser digital first !
2e facteur de succès : imprégner les équipes de la culture digitale. Et les évènements ne manquent pas : salon de l’e-commerce, ateliers, conférences, mais aussi formations en ligne, veille sur les médias spécialisés, suivi des influenceurs sur les réseaux sociaux… Autant de moments et d’échanges qui accélèrent la transition numérique. Résultat : tous les services internes peuvent évoluer, même les plus « traditionnels » tels que la livraison, les achats ou la logistique. C’est une véritable relation gagnant-gagnant dans laquelle les collaborateurs se sentent également valorisés. Et les seniors ne sont pas moins compétents que les autres si l’on prend le temps nécessaire à leur formation.
3e facteur de succès : travailler avec des partenaires eux aussi full digital ou même digital native. L’accompagnement et l’environnement de travail sont essentiels : la transformation numérique de l’entreprise doit s’inscrire dans un échange permanent entre toutes les parties prenantes incluant les partenaires, les sous-traitants, les prestataires, les fournisseurs… Objectif : insuffler un esprit start-up à tous les niveaux et à toutes les étapes des processus. C’est pourquoi il est important de s’entourer d’experts certifiés et d’acteurs majeurs du numérique issus du monde professionnel – tel que la Fevad -, mais aussi de l’éducation et de la formation – écoles de commerce ou d’ingénieurs…
Au final, le digital facilite et améliore l’efficience tout au long de la chaîne de production sans un investissement économique conséquent. 4e facteur de succès : placer le client au coeur de sa transformation. S’il peut sembler difficile pour une PME de s’inspirer directement des grandes réussites du web illustrées par les GAFA, elle peut s’en rapprocher considérablement en plaçant le client au centre de sa stratégie. La transition numérique doit être orientée client et non interne !
En ce sens, l’entreprise doit repenser sa stratégie selon les nouveaux usages des consommateurs. L’heure est ainsi au mobile first : 53 % des mobinautes utilisent leur smartphone en magasin (Étude FEVAD/Médiamétrie « Observatoire du consommateur connecté » – septembre 2016). Autre fait : 37 millions de Français ont acheté en ligne en 2016 et 52 % des internautes consultent les avis sur les réseaux sociaux avant d’effectuer un achat (Étude SmartFocus sur l’impact des avis en ligne des consommateurs – janvier 2017). Une communication sans filtre Le digital n’est pas une contrainte ni une menace pour les PME. Au contraire ! C’est une mine d’opportunités qui s’ouvrent à elles. Les nouvelles générations digital native sont connectées au quotidien.
Aux États-Unis et en Asie, la plupart des paiements se font déjà par smartphone. Chat, réseaux sociaux, mobile… La communication aujourd’hui s’effectue de manière directe, en temps réel et sans filtre ! Mais elle donne aussi l’opportunité d’anticiper les besoins des consommateurs et de développer sa gamme de produits ou de services… avec une longueur d’avance sur ses concurrents. Le fait d’être complètement online ouvre ainsi des perspectives et des possibilités de développement quasi infinies à l’échelle nationale… mais aussi internationale.
Les PME françaises doivent donc passer de victimes de l’Uberisation à actrices du digital au risque de rester sur le bas-côté de la route. Et cela passe par la digitalisation du meilleur ambassadeur de l’entreprise : son dirigeant !
https://visualexpert.fr/wp-content/uploads/2017/02/logo-visual-01-01-300x207.png00greg.bens@gmail.comhttps://visualexpert.fr/wp-content/uploads/2017/02/logo-visual-01-01-300x207.pnggreg.bens@gmail.com2018-03-21 07:21:022018-03-23 11:13:11Comment réussir la transformation numérique des PME ?
Selon » Mounir Mahjoubi « , Président du conseil National du numérique, les PME françaises sont en retard, et dans les cinqs derniers pays au niveau européen. Les TPE/PME, représentent 48 % des emplois en France. Le conseil du numérique a fait un point à BERCY en présence d’Emmanuelle Macron, le Mercredi 27 Juillet 2016. Ils ont ensemble observé et étudier la situation avec les patrons de différentes PME afin de comprendre ce qui bloque. Pour la France, c’est 15,8 % de vente en ligne contre l’Irlande 34 %, l’Allemagne 24 % et les Royaume unis 20 %. En effet, les PME françaises vendent moins en ligne. Pourquoi ?
Il y a plusieurs facteurs :
Le Financement: Les banques n’arrivent pas à financer l’investissement immatériel numérique. Pour investir dans une démarche e-commerce, la banque peut être encore méfiante dans ce domaine, et finance beaucoup plus facilement dans le dur ( entrepôt, matériel, construction, etc…).
L’Offre: Les PME ne savent pas quel est le premier partenaire qu’ils doivent contacter. Combien cela coûte, et combien cela peut rapporter. Le secteur des fournisseurs du e-commerce est en constante évolution, et nécessite un job à plein temps pour comprendre le marché qui change à toute vitesse. Les PME n’ont pas forcément le budget et doivent s’adapter au changement. Ils peuvent démarrer par pleins d’endroits différents. ( Facebook, Twitter, Google, Page Jaune, Ebay, etc…)
Relationnel: La relation entre les petites, moyennes et grandes entreprises. Pour les Start-Up et les grandes entreprises, cela fonctionne. C’est la communication, le partage et la collaboration entre les Start-up, PME et les grandes entreprises qui est remis en question. La transformation de certaines industries entraine de l’innovation, et les autres suivent.
Les 5 pistes prioritaires :
Réseau d’ambassadeurs
Plateforme d’autodiagnostique
Aide financière régionale
Imaginer des mutualisations
Soutenir l’e-internationalisation
Les TPE/PME et les Micro-Entreprises représentent 99 % des entreprises en France. Trois millions de structures!La transformation de certaines PME pourrai impliquer de nouvelles missions comme par exemple une démarche de commerce connecté en France ou à l’étranger. Mais surtout un investissement minimum, d’essayer.
Mieux vendre en ligne, transformer l’entreprise et créer de nouveaux services et produits, sont des clefs pour réussir.
Pour un site internet e-commerce ou e-marketing, un changement inéluctable peut-être la source de sa réussite.
« C’est la transformation de l’économie française globalement qui est en jeux dans cette histoire. »
Comment réussir la transformation numérique des PME ?
Comment réussir la transformation numérique des PME ?
Le constat est sans appel : seuls 11 % des TPE/PME françaises de moins de 50 collaborateurs sont équipées en outils digitaux de productivité, soit deux fois moins que les PME européennes selon le dernier rapport Deloitte paru en décembre 2017.
Le gain potentiel est conséquent : jusqu’à 1,5 million de consommateurs domestiques supplémentaires en prenant le virage du numérique : jusqu’à 1,5 million de consommateurs domestiques supplémentaires en prenant le virage du numérique (Étude Deloitte sur l’économie numérique – décembre 2016). Pourquoi un tel retard ? Parce que de trop nombreuses PME ne savent ni comment faire ni par où commencer. Il existe néanmoins quelques bonnes pratiques pour y remédier sans un investissement financier lourd.
1er facteur de succès : initier le processus au niveau de la direction générale. Le PDG doit devenir lui-même full digital ! Comment ? En acceptant de sortir de sa zone de confort et en se formant aux nouveaux outils. La transformation numérique doit être engagée par le dirigeant, véritable moteur de disruption au sein de l’entreprise. Ensuite, des réunions internes régulières permettront de faire évoluer progressivement l’ensemble des postes vers le digital : direction commerciale, marketing, communication, achats, relation client, DRH… Une PME doit penser digital first !
2e facteur de succès : imprégner les équipes de la culture digitale. Et les évènements ne manquent pas : salon de l’e-commerce, ateliers, conférences, mais aussi formations en ligne, veille sur les médias spécialisés, suivi des influenceurs sur les réseaux sociaux… Autant de moments et d’échanges qui accélèrent la transition numérique. Résultat : tous les services internes peuvent évoluer, même les plus « traditionnels » tels que la livraison, les achats ou la logistique. C’est une véritable relation gagnant-gagnant dans laquelle les collaborateurs se sentent également valorisés. Et les seniors ne sont pas moins compétents que les autres si l’on prend le temps nécessaire à leur formation.
3e facteur de succès : travailler avec des partenaires eux aussi full digital ou même digital native. L’accompagnement et l’environnement de travail sont essentiels : la transformation numérique de l’entreprise doit s’inscrire dans un échange permanent entre toutes les parties prenantes incluant les partenaires, les sous-traitants, les prestataires, les fournisseurs… Objectif : insuffler un esprit start-up à tous les niveaux et à toutes les étapes des processus. C’est pourquoi il est important de s’entourer d’experts certifiés et d’acteurs majeurs du numérique issus du monde professionnel – tel que la Fevad -, mais aussi de l’éducation et de la formation – écoles de commerce ou d’ingénieurs…
Au final, le digital facilite et améliore l’efficience tout au long de la chaîne de production sans un investissement économique conséquent. 4e facteur de succès : placer le client au coeur de sa transformation. S’il peut sembler difficile pour une PME de s’inspirer directement des grandes réussites du web illustrées par les GAFA, elle peut s’en rapprocher considérablement en plaçant le client au centre de sa stratégie. La transition numérique doit être orientée client et non interne !
En ce sens, l’entreprise doit repenser sa stratégie selon les nouveaux usages des consommateurs. L’heure est ainsi au mobile first : 53 % des mobinautes utilisent leur smartphone en magasin (Étude FEVAD/Médiamétrie « Observatoire du consommateur connecté » – septembre 2016). Autre fait : 37 millions de Français ont acheté en ligne en 2016 et 52 % des internautes consultent les avis sur les réseaux sociaux avant d’effectuer un achat (Étude SmartFocus sur l’impact des avis en ligne des consommateurs – janvier 2017). Une communication sans filtre Le digital n’est pas une contrainte ni une menace pour les PME. Au contraire ! C’est une mine d’opportunités qui s’ouvrent à elles. Les nouvelles générations digital native sont connectées au quotidien.
Aux États-Unis et en Asie, la plupart des paiements se font déjà par smartphone. Chat, réseaux sociaux, mobile… La communication aujourd’hui s’effectue de manière directe, en temps réel et sans filtre ! Mais elle donne aussi l’opportunité d’anticiper les besoins des consommateurs et de développer sa gamme de produits ou de services… avec une longueur d’avance sur ses concurrents. Le fait d’être complètement online ouvre ainsi des perspectives et des possibilités de développement quasi infinies à l’échelle nationale… mais aussi internationale.
Les PME françaises doivent donc passer de victimes de l’Uberisation à actrices du digital au risque de rester sur le bas-côté de la route. Et cela passe par la digitalisation du meilleur ambassadeur de l’entreprise : son dirigeant !
VLADIMIR SWISTUNOW / Créateur et Dirigeant de Kadolis
Transition numérique des TPE / PME
Transition numérique des TPE / PME
Selon » Mounir Mahjoubi « , Président du conseil National du numérique, les PME françaises sont en retard, et dans les cinqs derniers pays au niveau européen. Les TPE/PME, représentent 48 % des emplois en France. Le conseil du numérique a fait un point à BERCY en présence d’Emmanuelle Macron, le Mercredi 27 Juillet 2016. Ils ont ensemble observé et étudier la situation avec les patrons de différentes PME afin de comprendre ce qui bloque. Pour la France, c’est 15,8 % de vente en ligne contre l’Irlande 34 %, l’Allemagne 24 % et les Royaume unis 20 %. En effet, les PME françaises vendent moins en ligne. Pourquoi ?
Il y a plusieurs facteurs :
Les 5 pistes prioritaires :
Les TPE/PME et les Micro-Entreprises représentent 99 % des entreprises en France. Trois millions de structures!La transformation de certaines PME pourrai impliquer de nouvelles missions comme par exemple une démarche de commerce connecté en France ou à l’étranger. Mais surtout un investissement minimum, d’essayer.
Mieux vendre en ligne, transformer l’entreprise et créer de nouveaux services et produits, sont des clefs pour réussir.
Pour un site internet e-commerce ou e-marketing, un changement inéluctable peut-être la source de sa réussite.
« C’est la transformation de l’économie française globalement qui est en jeux dans cette histoire. »
http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/transition-numerique-des-pme-on-est-tres-tres-en-retard-mounir-mahjoubi-2607-845789.html